"VOTRE CONFIANCE M'HONORE"
Halte aux clichés sur la profession d'avocat !
- - UN PEU DE FOND -Tous nos articlesSeptember 12, 2018October 19, 2018October 18, 2018
- POUR LA FORME -
Le meilleur du vrai et du faux (enfin, surtout du faux)
Il était une fois un avocat
Entendu ou aperçu dans les méandres d'internet et les détours de couloirs
Pourquoi les avocats aiment-ils le tennis ?
Parce que c’est un sport de racket !
Combien faut-il d’avocats pour changer une ampoule ?
Trois. Un qui monte l’échelle, un qui la secoue et un qui poursuit le fabricant.
Pourquoi on enterre les avocats plus profonds que les autres ?
Parce qu’on sait qu’au fond, ce sont des types biens.
Comment appelle-t-on un avocat avec un QI de 60 ?
Monsieur le juge !
Quelle est la seule chose que les avocats n'ont pas volée ?
Leur réputation.
Invention du mois
L'horloge élastique pour avocats. Ses caractéristiques ? Vous pouvez passer une heure au bureau et en facturer huit à vos clients automatiquement.
Quelle est la différence entre un avocat honnête et le Père Noël ?
Le Père Noël existe, mon petit.
Il fait si froid cet hiver... À quel point, me direz-vous ?
Si froid, que j'ai vu des avocats avec les mains dans leurs propres poches !
La Gazette du Lapais
Être bien informé, c'est essentiel
Nu sous sa Robe, il a voulu impressionner les juges …
La Gazette du Lapais
Un avocat prêt à tout au Tribunal de Grande Instance de Rouen. Les faits se sont produits le lundi 1er octobre 2018. Cet avocat Rouennais s’apprêtait à plaider devant le Tribunal de Grande Instance de Rouen pour une simple affaire de voisinage lorsque, tout d’un coup, il souleva violemment sa robe alors qu’il ne portait aucun dessous…. Simple coup de folie ou moyen d’attirer l’attention des juges ?Une enquête est en cours. Le principal intéressé a quant à lui affirmer que son geste était le seul moyen de faire taire l’assemblée et les juges, trop dissipés selon lui….
Pour l’heure les quelques enfants présents dans la salle ont été transférés à l’hôpital, choqués par la scène à laquelle ils venaient d’assister.
Un élève-avocat passe pour la première fois la sécurité du Palais de Justice avec brio
La Gazette du Lapais
C’est avec beaucoup de fierté que cet étudiant à l’Ecole de Formation du Barreau de Paris passa la sécurité du Palais de Justice ce mardi 25 septembre 2018. Brandissant sa carte étudiante, il n’a fallu que quelques secondes à cet élève pour entrer au Palais. Passant devant une gigantesque file de visiteurs, cet étudiant aura réalisé un de ses plus grands rêves. Celui-ci s’est d’ailleurs empressé de raconter sa fabuleuse expérience à ses petits camarades…
Une prêche, pas très chrétienne !
La Gazette du Lapais
Vu, un avocat distribuant des prospectus à des fidèles à la fin de la messe dimanche soir dernier. Il aurait, selon ces fidèles, passé une annonce au micro de l’autel, en énonçant qu’il était spécialisé en droit pénal et qu’il avait permis à des violeurs d’éviter de finir leurs jours en prison.
Ce qui est sûr, c’est qu’ils n’obtiendront pas le pardon du seigneur.
Un règlement en Picasso s’il vous plait !
La Gazette du Lapais
Il n’était que 22h quand Maître Dupuit-Moretto sorti du palais de justice de Monaco, 2 tableaux de Picasso à la main. Il ne voulut pas répondre à nos questions sur l’identité du donataire de ces tableaux. Il aurait sous-entendu que ses honoraires étaient soumis au secret professionnel.
Ce n’est pas très déontologique tout ça !
Il était une fois un gentil petit juge qui jouait au morpion.
La Gazette du Lapais
Il était une fois, dans un pays for for lointain, un juge qui s’ennuyait. C’était un gentil petit juge, mais il s’ennuyait parce qu’il n’avait pas d’ami. Pendant les audiences, il jouait au morpion tout seul. Ce n’est pas drôle de jouer au morpion tout seul, alors on entendait souvent le gentil petit juge soupirer dans son coin. Un jour, alors que le gentil petit juge s’ennuyait vraiment, un avocat qui plaidait s’approcha de lui à pas de loup et quand il fut presque arrivé à sa hauteur il se mit à crier « morpion ! ». Le gentil petit juge, convaincu que l’avocat était très énervé de ne pas être écouté pendant sa plaidoirie, s’apprêtait à se confondre en excuses, quand, ô surprise, l’avocat cligna de l’œil et lui fit un grand sourire. Depuis ce jour, juge et avocat se retrouvent tous les jours pour jouer au morpion. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup de petits morpions.
Etre une femme ...
La Gazette du Lapais
Paris, 18 octobre 2018. Un avocat s’avance, il s’apprête à plaider. Son client, Victor, est né dans le corps d’un homme mais s’est toujours senti une femme. Il revendique de pouvoir changer son état civil, de n’être plus Victor mais Victor ia aux yeux de la loi. Pour son avocat, c’est un jour particulier. Victoria, comme il l’appelle déjà, n’est pas qu’un dossier, c’est le combat de toute une vie, celui pour la reconnaissance des personnes transgenres. L’avocat s’approche de la cour, son visage est figé, rien ne transparait du tumulte qui doit se jouer sous sa robe. Il baisse la tête, comme pour se concentrer une dernière fois. Au bout de quelques instants qui semblent une éternité, il relève enfin la tête. Son visage a complètement changé, il sourit. Avant que qui que ce soit dans la salle ne comprenne ce qui se passe, l’avocat tire sur un pan de sa robe, arrachant celle-ci toute entière et laissant apparaître une robe rose à paillettes et des talons aiguilles d’une hauteur vertigineuse. Sous le regard médusé de l’assemblée, il entonne alors : « Femme des années 80, mais femme jusqu’au bout des seins ! ». Sous les applaudissements et les hourras, l’avocat est trainé hors de la salle sans ménagement par des officiers de police qui n'ont de toute évidence pas les mêmes références que lui. Peu importe, le message est passé : sous l’apparence d’un homme peut se cacher une femme, et la société doit le reconnaître.
Après avoir plaidé et pris deux fois les réquisitions, un avocat s’assoie et réfléchit au sens de sa vie
La Gazette du Lapais
C’est bien connu, l’avocat (parfois, souvent …) ne sert à rien. Surtout au pénal. On a beau se tuer à essayer d’extirper un début de questionnement aux magistrats, ils restent bien souvent enténébrés dans leurs convictions. L’avocat plaide. Une heure, deux heures, René Floriot aurait plaidé 8 heures dans l’affaire du docteur Petiot … qui a eu la « tête tranchée » selon les dispositions de l’ancien code pénal. Une Peine perdue. On plaide, on parle, on s’essouffle, on se donne du mal, on bataille, pieds à pieds, argument après argument, démonstration après démonstration, rien n’y fait. La singularité de l’avocat qui plaide en défense, qui est à la fois une chance et un drame, est qu’il plaide en dernier. Après l’avocat général. L’avocat général, qui sans épaisseur, rappelle les faits en les croyants univoques, qui dit la loi, sans se demander la légitimité de celle-ci. Et qui à l’issu d’un réquisitoire implacable, demande une peine. Souvent lourde. Parfois emprunte de clémence … rarement. Ensuite c’est à l’avocat de plaider ! Enfin ! Tout accable l’accusé, c’est à lui, tout seul, de redresser la barre. Une fois sa démonstration terminée, il se rassoit, exténué. Parfois atterré par la médiocrité de sa prestation, quelques fois content de lui et se disant qu’il a marqué quelques points. Illusion. Puis vient le temps du délibéré. Ces heures interminables ou l’avocat est envahi par un stress qui l’empêche littéralement de vivre. Il va voir son client : « ça va aller … » il n’y croit rien. Trop expérimenté pour se permettre d’y croire. Mais enfin le doute persiste … « et si j’avais réussi à emporter leur conviction sans réellement m’en apercevoir ? » Après tout, il faut avoir confiance dans la justice de son pays parait-il … le rêve est gratuit. Enfin le verdict tombe. C’est deux fois plus que ce qu’avait requis l’avocat général. Illusion perdue. L’avocat se retourne vers son client « merci quand même » lui dit ce dernier avant de partir dormir en prison. L’avocat s’assoie « ai-je seulement servi à quelque chose ? la peine aurait-elle été plus clémente si je n’avais pas plaidé ? » terrible questionnement. Tragédie judiciaire et personnelle. Quel est le sens de cette vie ? quel est alors son rôle ? il est encore là pour essuyer des larmes. Parce que quoi qu’il arrive, s’il en reste qu’un, il sera celui-là.
La figure de l’avocat qui par un argument massue va renverser le cours du procès et faire acquitter son client, si elle n’est pas un cliché, est au moins une exception, qui devrait être la règle.
En colère du fait de la mauvaise décision dans cette affaire, l’avocat décide finalement de se reconvertir dans le trafic de stupéfiants
La Gazette du Lapais
Combien de fois ils ont hésité à raccrocher la robe. Hésité à mettre fin à ces journées sans fin, à ces heures de stress, à ces procès angoissants, à ces responsabilités lourdes, à ces tâches ingrates, à ces déceptions judiciaires, à ce salaire
(« manifestation spontané de la reconnaissance du client » …) relatif. Lui l’a fait ! Pas pour être magistrat et avoir enfin le pouvoir, pas pour être flic et avoir la position du gentil qui protège les victimes contre les méchants, pas pour être greffier et avoir la paix, ni pour être crêpier ou aller élever des lamas … mais pour … être trafiquant de stup’ ! On l’a toujours identifié à ses clients, on a toujours pensé qu’il défendait le crime et pas seulement le criminel, qu’à cela ne tienne ! Et puis « ça rapporte » lui a-t-on dit ! un business ! Il s’est arrangé avec ses anciens clients pour intégrer le trafic, il sévit principalement autour de Gare de l’Est, gagne mieux sa vie qu’avant et fait les heures qu’il veut. Il n’a qu’une seule hâte : se faire attraper par une patrouille de policiers et faire l’objet d’une garde à vue. Il indiquera alors à son avocat les nullités à soulever et se plaindra auprès des policiers que son conseil n’a pas accès à la totalité de la procédure. Il leur fera savoir que ceci est parfaitement contraire au principe du contradictoire, et que les avocats finiront par gagner cette bataille.
Interrogé sur cette réorientation professionnelle peu commune, il aurait déclaré « je suis enfin passé du bon côté de la barre ».
Nous ne sommes pas les seuls à le penser !
#Camilledécode
Maître Olivier D'Ardalhon
- POINT DE VUE -
Ce que pensent les avocats VS Ce que vous en pensez
Les avocats parisiens, et les avocats de province
Partie 1 : Les avocats parisiens
Partie 2 : Les avocat de province
Ce que les avocats sont, et ce qu'ils ne sont pas
Votre avis compte aussi ! Enfin surtout pour nous. Nous vous invitons à répondre à notre enquête qui nous permettra d'en savoir plus sur votre connaissance de la profession
- À PROPOS DE NOUS -
On nous appelle "les bavards" ! Jeunes élèves avocats issus de spécialités diverses et passants doucement dans le grand bassin, nous avons à coeur de faire connaître, par le biais de l'humour, cette profession trop méconnue du grand public et souvent source de quelques caricatures et de nombreux clichés.
Raphaëlle TULANE
Elève-avocate issue d'un cursus en affaires publiques, geek de la bande des Bavards
Chloé ULLERN
Elève-avocat, spécialisé en droit pénal et droit du sport (eh oui cette matière existe !)
Fabien VANDORME
Elève avocat spécialisé en droit pénal. Préfère la cour d'assises aux cours de droit.
Marie-Amélie VANHAEZEBROUCK
Elève-avocat spécialisée en droit de la santé. Ma passion ? Le droit médical bien sûr.
Marguerite VAUBAN
Elève-avocat, spécialisé en droit immobilier.
Ma deuxième passion, le théâtre
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